Tabula

Simon Hantaï

Bia, 1922 - Paris, 2008

1980
Acrylique sur toile
144 x 127 cm
P. 520
Dépôt du Centre National des Arts Plastiques, FNAC, 1986
© Musée de Valence, photographie Eric Caillet

Information

Simon Hantaï suit de 1941 à 1948 l’enseignement de l’École des Beaux-Arts de Budapest, puis s’installe à Paris en 1949 où il découvre l’art du XXe siècle et se rapproche des surréalistes. Il expose pour la première fois en 1953 à la galerie L’étoile scellée, soutenu par André Breton (1896-1966). Puis, s’éloignant de l’esthétique surréaliste, il s’oriente vers une peinture gestuelle et abstraite, influencé par Georges Mathieu (1921-2012) et surtout Jackson Pollock (1912-1956).

Peu à peu sa pratique se radicalise, notamment en 1960 avec l’invention du « pliage comme méthode ». La toile pliée est imprégnée de manière irrégulière par la peinture, comme peinte en aveugle par l’artiste, et ne se révèle à lui qu’au dépliage, laissant découvrir les zones peintes et non peintes.

Encore exécutées selon ce principe, les Tabula, dont celle du Musée de Valence, sont les dernières peintures réalisées par Hantaï, en 1973-1974 et 1980-1982, date à laquelle il cesse de peindre pour participer à la rédaction d’ouvrages ou échanger avec des philosophes. Ici, Hantaï a noué la toile et a rempli les vides de la seule couleur violette, accordant autant d’importance au blanc qu’à la couleur, au fond qu’à la forme.

 


Simon Hantaï, Tabula, 1980 © Musée de Valence, photographie Eric Caillet

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