Acrylique sur toile
55 x 68,5 cm
P. 486
Achat du musée, 1982
© Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel
Henri Michaux privilégiera pendant longtemps les matières fluides comme l’aquarelle ou l’encre, qui possèdent une réelle autonomie créatrice et laissent une large place à l’immédiateté, au mouvement et à la vitesse du geste. Pour lui, a contrario, la densité et l’épaisseur de la peinture à l’huile et de l’acrylique obéissent trop au pinceau et à la volonté de l’artiste. C’est seulement à partir des années 1950, après de nombreuses tentatives, qu’il les utilisera plus régulièrement.
Avec les idéogrammes de Narration en 1927, puis en 1950 avec la série des Idéogrammes, il crée le premier « alphabet » des signes noirs que l’on retrouve dans cette encre et cette peinture où il donne libre cours aux pulsions et aux rythmes qui l’habitent et nécessitent « la synchronie du geste et du regard ». Signes anthropomorphes, tous différents, qui s’engendrent les uns les autres, multipliant ainsi leur dynamisme pour devenir foule humaine.
Cette œuvre n’est pas exposée dans le musée actuellement