La Nuit n°1

Les Nuits, réalisées dans les années 1930-40 et inspirées des romantiques allemands, comme les Demeures commencées dans les années 1950 qui trouvent leur origine dans la petite enfance de l’artiste et sa maison natale de Loriol remplie de la présence de la mère, appartiennent au cycle restreint des archétypes.
En même temps femme et figure mystérieuse évoquant un sphinx assyrien, La Nuit n° 1 est considérée par Étienne-Martin comme l’œuvre originelle de la série des « Nuits », et sera suivie de La Nuit n° 2 (1935), de La Nuit d’Oppède (1942), ou encore de La Nuit ouvrante (1948). Figure énigmatique que l’on retrouvait dans La Vierge au sable, œuvre monumentale de 7,5 mètres de haut, aujourd’hui disparue, qu’il avait réalisée pendant son séjour en 1943 à Dieulefit, dans une carrière proche du village.

Cette œuvre n’est pas exposée dans le musée actuellement