2012
Crayon, aquarelle et techniques mixtes sur papier, photographies couleur
98 x 77 cm
2012.2.1
Don des Amis du Musée de Valence, 2012
© Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel
Véritable « artiste migrateur » pour le critique d’art Hans-Ulrich Obrist, Franz Ackermann est, depuis le début des années 1990, constamment en voyage. Il définit d’ailleurs l’expérience du voyage comme le centre de son travail. Ses travaux les plus célèbres, qui composent la série des « Mental Maps » (cartes imaginaires), sont réalisés au cours des activités caractéristiques du voyageur toujours en mouvement, dans les chambres d’hôtels, bus, trains ou aéroports... Souvenirs, fantaisie et réalité s’y mêlent.
Lors de ses expéditions, Ackermann dessine, photographie, récolte des coupures de journaux, des cartes postales, ou encore des fragments de plans. Autant d’archives personnelles, de sources d’idées à partir desquelles il crée dans son atelier berlinois. Ses œuvres peuvent prendre la forme de peintures grand format réalisées la plupart du temps in situ, tenant compte de l’espace d’exposition qui les reçoit, s’appropriant même les objets environnants. Elles peuvent aussi revêtir un format plus modeste, comme la série des « Collapses », à laquelle appartient l’œuvre Das Haus an der Mündung, réalisée pour le Musée de Valence à la suite d’un voyage en Amérique du Sud. Réunissant différentes techniques (peinture, photographie et dessin), cette « Maison de l’estuaire » se situe entre abstraction et représentation, et révèle la fascination d’Ackermann pour le geste spontané, l’abstraction des formes, mais aussi une approche très construite de l’œuvre.
Cette œuvre n’est pas exposée dans le musée actuellement