D'après Hubert Robert

La série des « Dessins d’après » témoigne particulièrement de cette expérience d’observation et d’analyse des œuvres, de ce va-et-vient entre son travail d’artiste et les œuvres classiques ou modernes, dans un principe de réappropriation.

Qu’ils soient réalisés à partir de peintures de Giotto, Poussin, Cézanne ou Matisse, l’artiste les réinterprète en les schématisant à l’extrême, utilisant des tracés simplifiés. Cinq dessins d’après Hubert Robert ont été exécutés à la suite d’une exposition au Musée de Valence en 1985, à partir non pas de peintures, mais de dessins à la sanguine.

Pour Buraglio, le choix de ces sanguines s’est effectué en fonction de leur construction plutôt que de leur sujet. Il ne s’agit pas de reproduire, même s’il est nécessaire de reconnaître le modèle, mais d’en tirer la substance, le schème. L’artiste se limite à un vocabulaire simple (traits, hachures, points, tirets, aplats...), jouant subtilement avec les matériaux, l’opacité et la transparence du papier.

Cette œuvre n’est pas exposée dans le musée actuellement