Allégorie de l’air, dite L’Oiseleur

Peter Van Mol

Anvers, 1599 – Paris, 1650

17e siècle
Huile sur toile
120 x 97,5 cm
P. 133
Dépôt de l’État, 1872
© Musée de Valence, photo Éric Caillet

Information

 

Élève d’Artus Wolfaerts (1581-1641), puis membre de la guilde des peintres d’Anvers, Van Mol rejoint la colonie des peintres flamands installés à Paris. Peintre de la reine Anne d’Autriche, il sera l’un des douze fondateurs de l’Académie royale en 1648. Cet Oiseleur, allégorie de l’air, est emprunté à son maître, ce qui à l’époque est courant. Si l’allégorie est rendue sensible par le ciel mouvant, l’aigrette, le trophée d’oiseaux morts ou le flot ondoyant du vêtement au jaune solaire, c’est avant tout une composition naturaliste. Monumentale et puissante, elle doit beaucoup à la leçon de Rubens et suit  "l’exemple des sculpteurs pour accentuer l’expression plastique" : corps à la musculature puissante, lumière fluide et intense, richesse et vivacité du coloris, générosité de la matière.  


Peter Van Mol - L'oiseleur ©Musée de Valence, photo Éric Caillet

Peter Van Mol - L'oiseleur ©Musée de Valence, photo Éric Caillet

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