Le dialogue entre les œuvres à la sanguine de l’artiste contemporain Gérard Garouste et d’Hubert Robert cède la place à une nouvelle présentation confrontant art du 18e siècle et art contemporain.
La salle des arts graphiques se pare ainsi des variations sur papier qu’ont livrées Pierre Buraglio et Enos à partir des dessins d’Hubert Robert conservés au musée de Valence.
En 1979, Pierre Buraglio commence une série de dessins d’après les peintures de Giotto, Poussin, Cézanne ou Matisse. Enseignant à l’École des Beaux-Arts de Valence – actuelle École supérieure d’art et de design –, il livre en 1985 de nouveaux «Dessins d’après» inspirés de quelques œuvres à la sanguine d’Hubert Robert conservées au musée de Valence. Les réinterprétant au crayon, à la gouache et usant de découpage et de collage, il les reprend encore en 2005 sous forme de sérigraphie.
Enos, quant à elle, au terme d’une résidence d’une semaine au musée, en 1983, s’est emparée de l’espace muséal dont elle a livré sa vision colorée, entre réel et imaginaire, fragmentant et recomposant plans et volumes de l’architecture. Elle s’est également confrontée à l’exercice de la «création d’après», à partir d’une sanguine du célèbre peintre des ruines.
Pierre Buraglio
Hubert Robert Bleu Gauloise, 2005
sérigraphie sur papier
© Musée de Valence, photo Cédric Prat, Studio l'Oeil Ecoute