En effet, la majeure partie de la présentation des collections d’art contemporain était en place depuis 2013, exception faite de quelques changements liés à des prêts extérieurs.
Certaines œuvres majeures restent, comme Pôle Nord de Sophie Calle, Grande Vallée de Joan Mitchell, ou L’escalier d’Etienne-Martin, mais les angles de lecture sont renouvelés sous la thématique générale intitulée « Paysages contemporains ».
C’est l’occasion de sortir des réserves des œuvres qui n’ont pas été montrées depuis longtemps (peintures de Camille Bryen, Maria Helena Vieira da Silva, dessin de Danièle Orcier…), voire jamais exposées au musée (Road Movie, Elisabeth Ballet, estampes de Jacques Clerc). C’est également l’occasion de présenter les dernières acquisitions (René Schlosser, Bertrand Stofleth, Tom Holland, Elisabeth Ballet, Philippe Favier). A ces œuvres des collections, s’ajoutent de nouveaux prêts et dépôts qui ont été obtenus, notamment des œuvres majeures de Hans Hartung et Anna-Eva Bergman, dépôt exceptionnel de la Fondation Hartung-Bergman d’Antibes, mais aussi des prêts pour un an de l’Institut d’Art Contemporain – Villeurbanne/Rhône-Alpes.
Cet accrochage sera complété par quelques contrepoints contemporains intégrés au parcours d’art ancien dans tout le musée: Bernadette Tintaud dans la salle des peintures d’Hubert Robert (suite à un départ d’une œuvre prêtée en Italie), une Pietà d’Étienne-Martin en bronze dans les salles du rez-de-chaussée...
Quelques œuvres anciennes seront également renouvelées, notamment dans la salle dédiée à Julien-Victor Veyrenc, le donateur de la collection des Hubert Robert constitutive de l’origine du musée mais aussi grâce à de nouveaux prêts de la médiathèque (Piranèse, Encyclopédie de Diderot et d’Alembert…) ; la salle consacrée à André Lhote et celle dédiée aux artistes drômois au début du XXème siècle (nouveaux dons de la famille d’Étienne-Noël, Dimitri Varbanesco, …).
Un beau paysage anonyme du XVIIème siècle qui n’avait pas été exposé depuis le tout début du XXème siècle, dont la restauration a été entièrement financée par les Amis du musée, sera exposé dans les salles du rez-de-chaussée.
Ce nouvel accrochage poursuit plusieurs objectifs : renouveler le regard du visiteur, montrer toute la richesse des collections du musée, mais aussi l'ampleur du travail scientifique opérée par l'équipe de conservation. Il permet également de renforcer un des axes stratégiques du musée : la représentation du paysage et l'évocation de la nature dans l'histoire de l'art, du XVIème siècle à nos jours.