Le dessin à la sanguine d'Hubert Robert à Gérard Garouste

Le fonds donné à la ville de Valence par Julien-Victor Veyrenc en 1835 compte une centaine de dessins d’Hubert Robert. Il est à l’origine de la création du musée et s’est développé au fil des décennies grâce à de nouvelles acquisitions. Pour en assurer la conservation et la transmission aux générations futures, il ne peut pas être présenté en permanence. Des rotations sont donc organisées dans la salle des arts graphiques. Elles permettent de montrer des pièces encore peu exposées, de proposer des accrochages thématiques et des rapprochements avec l’art d’Hubert Robert.

Ainsi en est-il de la rencontre imaginée entre l'oeuvre d'Hubert Robert et celle de Gérard Garouste autour du dessin à la sanguine. Utilisé dès la Renaissance pour sa capacité à rendre les formes et les volumes, le dessin à la sanguine continue d’attirer les artistes d’aujourd’hui. Gérard Garouste y recourt pour formaliser certains projets répondant à des commandes publiques ainsi que des compositions très personnelles. Ce sont ainsi trois de ses grands formats réalisés dans les années 1980 qui sont à découvrir en regard des compositions livrées par Hubert Robert deux siècles plus tôt. 

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